dimanche 25 janvier 2009

Eloge de la futilité...


Plutôt séduit à l'époque par le style enlevé et les audaces narratives de son second livre, Le Troisième Frère (Denoël, 2006), nous attendions avec une impatience non feinte la parution à la rentrée du nouvel opus du prometteur Nick McDonell, Guerre à Harvard. Las, le livre déçoit et n'apporte aucun éclairage nouveau sur les moeurs passablement inquiétantes d'une jeunesse américaine désillusionnée. Décrivant en témoin oculaire et à coups d'anecdotes censément intéressantes la vie quotidienne des étudiants dans l'un des plus beaux fleurons de l'intelligentsia universitaire, abordant les thèmes les plus variés en se contentant de menues observations dignes d'un vulgaire scribouillard dans un journal de lycée, McDonell tombe dans le piège d'une désinvolture confondante qu'il gagnerait évidemment à égarer en route. A oublier.


Nick McDonell, Guerre à Harvard, Flammarion.

1 commentaire:

Fishturn a dit…

Voilà...Ça c'est fait... :-)